Mon histoire

Passionnée de tricot

Je m’appelle Pascale, alias Joueuse de Pelotes. J’ai appris à tricoter très jeune. Je me dis parfois que j’ai su tricoter avant de marcher ! Et depuis je n’ai jamais abandonné mes chères pelotes.

J’ai appris beaucoup de choses, j’ai pratiqué de nombreuses techniques et j’ai expérimenté toutes les méthodes que j’ai rencontrées sur mon parcours de tricoteuse. 

Mon objectif est de partager avec vous tout ce savoir acquis, et de vous transmettre le plus facilement possible les bonnes pratiques.

Le tricot sous toutes ses formes

Ma préférence va vers le tricot aux aiguilles : les longues aiguilles droites que l’on coince sous le bras ou les courtes pointes des aiguilles avec câble.  Mais j’adore pratiquer toutes les autres formes de tricot. Que ce soit avec un crochet, un crochet tunisien ou une fourche. Et, beaucoup plus ludique et enfantin, j’aime aussi tricoter avec les bras, crocheter avec les doigts, et faire du tricotin.

Du moment que les mailles s’entrelacent et que le fil se noue pour se transformer en étoffe, je suis heureuse.

le tricot dans tous les sens

Adepte du tricot traditionnel, à coutures, j’aime aussi pratiquer le tricot circulaire. Plus rapide, il évite les finitions fastidieuses mais ne convient pas à toutes les matières et à tous les points. Tricoter de bas en haut est la façon la plus courante pour faire un vêtement, mais l’exercice du tricot Top Down (de haut en bas) est une méthode plus moderne qui permet de faire des ouvrages d’une seule pièce en s’adaptant très facilement à vos mesures. Tout d’abord utilisé pour faire des chaussettes, ce procédé de haut en bas est devenu le must pour le travail d’un pull et j’ai conçu quelques modèles sur cette base.

Et , aimant expérimenter toutes les techniques, je me suis mise au steek. Cette façon de tricoter qui nous vient des îles du nord -(Shetland ou Islande ?)- ressemble un peu à de la couture, puisqu’il faut tricoter un tube ou un rectangle, puis couper dans l’étoffe pour faire les emmanchures et les cols. 

Mais où est donc le fil ?

 On peut tricoter à l’anglaise, fil à droite, ou à la continentale, fil à gauche. J’ai débuté à l’anglaise comme la plupart des français, mais pour tricoter plus vite, j’ai appris à tricoter à la continentale, et aujourd’hui, je continue à travailler avec les 2 méthodes.
Je pratique même la version continentale que j’appelle “TGV” tricot à grande vitesse qui me vient d’une aïeule suisse, et que j’appelle aussi parfois, peut-être à tord (?), le tricot à la suisse.
LA gauche et la droite

Je suis une gauchère qui a appris à tricoter comme les droitiers et qui est devenue ambidextre au fil de mes années de tricot. C’est une chance qui me permet de tricoter vraiment dans tous les sens :

Fil à gauche ou à droite, de façon traditionnelle en allant de droite à gauche
Fil à gauche ou à droite, de manière inversée, en tricotant de la gauche vers la droite.

Certains gauchers préfèrent travailler de manière inversée. C’est vrai pour la musique, surtout pour la guitare (Pour le piano c’est plus compliqué, car il n’y a pas d’instrument construit à l’envers). C’est vrai aussi pour le tricot et le crochet. Le travail inversé est donc une solution pour les gauchers qui permet d’intervertir les mains :  la main gauche fait ce que fait normalement la main droite, et la main droite devient une main gauche. L’inversion peut être totale, le gaucher travaille comme si l’on regardait un droitier dans un miroir. Elle peut aussi est partielle, comme pour l’écriture : les mains changent mais le résultat obtenu reste le même. Et comme le tricot inversé peut aussi se pratiquer à l’anglaise (fil à gauche) ou à la continentale (fil à droite), tout ceci peut devenir assez complexe. 

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